Nous devrons réfléchir sur la fiscalité des ménages dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2021, c'est une évidence. Ma position est simple : lorsqu'on parle de relance, le niveau de prélèvements obligatoires doit être inférieur à l'existant, en aucun cas supérieur. En revanche, il peut être intéressant d'examiner la possibilité de redistributions nouvelles, avec les mêmes niveaux de prélèvements obligatoires, mais pas maintenant. Ce n'est pas le moment d'envoyer le message que les prélèvements obligatoires vont augmenter : ce type de mesures prises à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy avait précisément contribué à grever la relance. Avis défavorable.