Si nous nous félicitons de ce plan de relance, un certain nombre de questions se posent sur le terrain. L'entreprise Thales, dont l'État est actionnaire majoritaire et siège au conseil d'administration, veut supprimer 150 emplois, sur un peu plus de 300, sur le site de Pont-Audemer, dans ma circonscription. La gestion anticipée de l'emploi (GAE) mise en avant ne peut masquer le risque réel d'une dévitalisation de ce territoire rural, dont la population est modeste. Il y a une contradiction entre les ambitions du Gouvernement et l'attitude d'une entreprise d'État qui, à l'heure où l'on promeut la suprématie française et la réindustrialisation, ne semble pas vouloir tenir ses engagements.