Madame Marcussen, même si votre nomination n'est pas à proprement parler une révolution – comme beaucoup d'autres, vous venez du monde de la banque et de la finance –, votre vision plus internationale et votre connaissance des pays nordiques doivent être soulignées.
Le plan de relance et l'action publique en général s'appuient depuis quelque temps sur un financement par la dette. Vous avez souligné ce point ainsi que les risques liés à l'évolution des taux d'intérêt. Sur une échelle de dix, à quel niveau situez-vous votre inquiétude ? De même, concernant la dette des entreprises, comment évaluez-vous le risque à plus long terme ?
Par ailleurs, quel est votre niveau d'inquiétude au regard de l'environnement international – les pourparlers sur le Brexit, qui ne sont pas achevés, et les élections américaines ?
Enfin, les membres de différents organismes que nous auditionnons nous présentent rarement une vision territorialisée des choses, alors que les situations sont souvent très différentes d'un territoire à l'autre. Par exemple, s'agissant du plan de relance, nous ne savons pas très bien ni où ni comment sera distribué le soutien public. Avez-vous un avis sur la question ?