Ma question portera, j'en suis désolée, sur la LFSS. En 2019, lorsque nous l'avons votée, la perspective d'un retour à l'équilibre des comptes sociaux se profilait à l'horizon 2024, laissant ainsi la place à des hypothèses de financement pour le maintien et la préservation de l'autonomie des personnes fragilisées par l'âge, le handicap ou la maladie.
Le contexte a bien changé depuis : la sécurité sociale connaîtra en 2020 un déficit important, bien supérieur à celui de 2008, supérieur, selon les prévisions, à 50 milliards d'euros. Un déficit qui se prolongera dans les années à venir, avec une dette sociale de grande ampleur.
Cette situation peut faire craindre une rigueur budgétaire allant à l'encontre des politiques sociales que nous voulons et devons porter. Aussi, je souhaiterais savoir, madame Marcussen, comment vous voyez l'articulation entre un nécessaire retour à l'équilibre des comptes sociaux et les besoins importants que la crise sanitaire a mis en exergue ?