Intervention de Éric Alauzet

Réunion du lundi 28 septembre 2020 à 15h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Depuis la fin des années 70, cinq plans de relance ont été engagés – le premier par Raymond Barre –, qui se sont tous montrés inefficaces : à chaque fois, inéluctablement, la courbe des recettes a décroché par rapport à celle des dépenses, creusant indéniablement le déficit. En tout cas, si nous ne mobilisons pas massivement, à ce moment unique, l'argent public en vue de faire de la transformation et de la transition, nous ne le ferons pas à un autre moment. Vous avez bien raison de prendre ce risque. D'ailleurs, les pays qui font le plus d'efforts sont ceux qui ont le mieux maîtrisé leur dette et fait le plus d'économies. Petit clin d'œil à ceux qui s'étonnent que vous puissiez aujourd'hui dépenser des milliards alors que vous affirmiez hier que c'était impossible : c'est précisément parce que nous avons fait des économies que nous pouvons – plus que l'Italie et l'Espagne, mais moins que l'Allemagne –nous mobiliser sur la crise.

Avez-vous prévu d'intégrer dans le périmètre du budget vert les garanties que notre pays apporte aux opérations d'extraction, de transport, de transformation et de production d'énergie à partir d'hydrocarbures, notamment de pétrole ?

Comment mesurer l'effet à court terme des mesures d'investissement et d'offre par rapport à la demande ?

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