Avis défavorable. Nous avons chaque année ce débat de fond sur la fiscalité familiale : je ne crois pas qu'il faille revenir sur ce qui a été fait au cours du quinquennat précédent. Nous avons démontré, je l'ai dit, notre volonté de réduire la fiscalité des familles et de l'ensemble des ménages. Nous voulons le faire prioritairement pour ceux qui souffrent davantage de la crise. Or j'ai fait un calcul sur Leximpact : il faudrait que les revenus d'un ménage ayant trois enfants soient supérieurs à 7 000 euros pour que le foyer fiscal bénéficie d'une baisse d'impôt grâce à votre amendement. Je ne pense pas que ce soit notre cible prioritaire, même si j'entends bien que c'est davantage un débat de fond, d'idées et de principes qu'un débat fiscal. J'ajoute que la majorité a contribué à la politique de natalité depuis le dernier PLF : M. Holroyd et Mme Peyrol ont agrandi leurs familles respectives (Sourires).