Cet amendement un peu technique concerne les revenus de source française des contribuables qui ne résident pas en France. Ces derniers sont quelque 240 000, dont de nombreux retraités – tous ne sont pas français – et des transfrontaliers. Dans leur cas, le mécanisme de collecte de l'impôt est assez complexe.
Il y a deux ans, la direction du trésor nous avait proposé une réforme qui aurait notamment conduit à augmenter de 400 % l'impôt dû par les contribuables relevant d'une certaine tranche de revenus. Ce n'était pas envisageable. Grâce à un travail de construction conjointe très bien menée depuis un an, et à la suite d'un rapport gouvernemental qui nous a été remis mi-juillet, nous avons trouvé un moyen de stabiliser la réforme et d'éviter une explosion du montant de l'impôt dû par les contribuables non-résidents, qui pour certains d'entre eux aurait été proprement dramatique.