Monsieur Rudigoz, je vous remercie, ainsi que Sandrine Mörch, pour cet amendement visant à mettre davantage en valeur les écoles de production. Leur modèle, un peu atypique, n'est pas assez connu. Il faut le valoriser davantage, très probablement par le biais de crédits budgétaires. Tel a été le cas l'an dernier, dans le cadre de la mission Travail et emploi, à hauteur d'un peu plus de 4 millions d'euros. Nous devons poursuivre l'effort.
Faut-il agir dans le cadre de la mission Plan de relance ou dans celui de la mission Travail et emploi ? Des crédits ont été engagés dans cette mission ; mieux vaut continuer dans ce cadre, pour des raisons de lisibilité et de clarté. Mme Verdier-Jouclas, qui en est rapporteure spéciale, fera sans doute part de sa volonté partagée d'avancer sur ce point, en coordination avec Mme Élisabeth Borne, ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion.
Sans vouloir botter en touche, je vous renvoie à l'examen de la mission Travail et emploi, tout en estimant comme vous que les écoles de production doivent être davantage mises en valeur. Leur modèle de financement est un peu particulier, mêlant subventions des régions et financements privés. L'État doit aussi intervenir, comme il l'a fait l'an dernier, pour donner un coup d'accélérateur à ce modèle. Je suggère le retrait de l'amendement, dont je crois savoir que vous le défendrez aussi lors de l'examen des crédits de la mission Travail et emploi.