Les bifurcations peuvent se transformer en impasses – en l'occurrence, en impasses budgétaires. Vous proposez de mettre beaucoup d'argent sur les transports, alors que le plan de relance en met déjà sur les mobilités – nous avons parlé du vélo, du ferroviaire et de l'accélération des travaux pour les autres infrastructures de transport. Il me semble que cela suffit. Je vous rappelle que l'idée du plan de relance est précisément de relancer, ponctuellement et sur une durée de deux ans, pas d'augmenter tous les crédits du budget. On donne un coup de pouce à la transition, considérant qu'en dehors des mesures d'urgence, une crise est aussi l'occasion d'investir. En ce qui concerne la mobilité, il me semble que si l'on dépense en deux ans tous les crédits inscrits ici, on aura déjà bien travaillé.