Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », de nombreux crédits ont été ouverts : postes Fonjep, formation numérique, service civique, soutien à l'apprentissage, garantie jeunes dans le cadre de l'obligation de formation des 16-18 ans... Le Gouvernement a beaucoup investi dans le soutien et l'accompagnement de la jeunesse, mais c'est justement parce qu'il investit tant qu'il nous faut pouvoir effectuer un suivi détaillé des crédits attribués. Les différentes politiques publiques menées au sein de l'éducation nationale ne doivent pas être traitées en silo, mais dans une logique de cohérence tant opérationnelle que financière.
Le rapport porterait également sur la fongibilité des crédits du plan de relance, qui assurerait une meilleure efficacité des dispositifs. Il serait utile à la représentation nationale que le Gouvernement produise un rapport global sur l'utilisation des différents crédits lors du premier quart de l'exercice budgétaire, en amont du printemps de l'évaluation. Cela permettra de contrôler l'action du Gouvernement à travers le prisme de la crise sanitaire et de la relance, et d'avoir des débats constructifs pour procéder, si nécessaire, à des aménagements dans la loi de règlement.
Le second amendement est un amendement de repli proposant la remise du rapport non pas en mai, mais en septembre.