Il existe bien une confusion au sein de ces deux programmes entre les crédits du budget traditionnel et ceux du plan de relance. Le débat qui vient d'avoir lieu en donne un exemple : les caméras-piétons des policiers et gendarmes sont financées par le plan de relance, alors que c'est un outil usuel. Je conçois que nous puissions accélérer toutes les dépenses et appeler cela un plan de relance, mais le procédé est à la limite.
Pour le renforcement des moyens aériens de la gendarmerie nationale et de la sécurité civile, près de 42 millions d'euros sont ouverts sur la mission Plan de relance : c'est un autre exemple de confusion.
Enfin, pour le permis à un euro, les crédits sont en baisse alors que la mobilité de nos concitoyens est un sujet important. Pourquoi anticiper une baisse du nombre de permis ?
Nous en venons aux explications de vote des groupes.