J'émets un avis défavorable sur cet amendement, pour deux raisons. D'une part, les sommes consacrées à l'accompagnement des réfugiés ont sensiblement augmenté au cours des dernières années. Elles ont notamment augmenté de 17,5 % en 2020, ce qui est significatif. D'autre part, le problème, en la matière, ne réside pas tant dans les moyens que dans la constance de leur consommation, qui s'est avérée insuffisante au cours des dernières années. Depuis trois ans, les crédits du programme 104 consacrés à l'intégration des étrangers sont régulièrement sous-consommés. Avant de les augmenter une nouvelle fois, il faut veiller attentivement à leur consommation réelle.