Il s'agit d'un amendement d'appel symbolique – vous abondez ce nouveau programme d'un montant d'un euro –, mais les symboles sont parfois importants. En l'espèce, c'est le cas pour le droit d'accès à l'eau outre-mer. Je connais bien la situation en Guadeloupe, où les dysfonctionnements ont perduré pendant des décennies. Même si, depuis moins de dix ans, les communautés d'agglomérations et de communes sont compétentes, avant, l'État avait son rôle à jouer. Il est clair qu'il a manqué à son obligation de surveillance, notamment en Guadeloupe, où de grandes structures s'occupaient de la gestion de l'eau – Suez, Générale des eaux. À l'inverse, récemment, en Guadeloupe, l'État a pris ses responsabilités et demandé la dissolution d'un syndicat unique qui dysfonctionnait.
Si 50 millions d'euros sont consacrés à l'eau dans le plan d'urgence, le droit d'accès à l'eau est un droit constitutionnel et, rien qu'en Guadeloupe, un milliard d'euros de travaux sur les réseaux d'eau et d'assainissement seraient nécessaires. Je réponds donc favorablement à votre appel, symbolique.