Le budget de la mission augmente moins qu'annoncé, mais de manière réelle. Il nous semble que le Gouvernement ne mesure pas suffisamment l'ampleur de la crise dans ces territoires.
Une augmentation de 6,61 % du soutien aux entreprises est prévue. Elle est nécessaire, mais semble se faire au détriment de l'aide directe à la population : les crédits en faveur du logement diminuent de 2,64 %, les crédits en matière d'aménagement diminuent de 9,82 % ; les crédits de continuité territoriale reculent de 5,52 % et ceux d'appui au financement bancaire diminuent de 44 %. Le compte n'y est pas.
Les territoires d'outre-mer sont structurellement défavorisés en termes d'infrastructures sanitaires ou de protection sociale et économique. La stratégie de relance semble s'inscrire dans une logique de retour au statu quo ante, plutôt que de servir une stratégie qui place ces populations à l'avant-garde de la transition écologique. Nous espérons que nos amendements seront adoptés lors de la discussion en séance publique.