Cet amendement vise à augmenter de 4 millions d'euros le budget de l'Agence pour l'enseignement du français à l'étranger.
En raison de la stagnation ou de la diminution des financements publics, le total des dépenses de l'AEFE est chaque année, depuis 2015, supérieur à ses ressources. Ses établissements sont en butte à de graves difficultés financières, qui ont pour effet une augmentation de 25 % des frais de scolarité. Pour certaines familles vivant à l'étranger, y compris des familles de diplomates ou d'enseignants, ce surcoût est parfois considérable – il atteint 5 300 euros en moyenne. Or nombre de femmes de diplomates ont du mal à trouver du travail à l'étranger, faute de conventions. La commission des affaires étrangères se bat pour que les conjoints ou conjointes de nos représentants à l'étranger puissent trouver un emploi, mais cet amendement serait déjà un moyen de remédier en partie au problème.