Cet amendement, relativement modeste sur le plan financier, a été adopté par notre commission ce matin. Il propose de reprendre une partie des crédits affectés aux familles pour les redonner à l'AEFE, afin que celle-ci puisse engager un travail de certification et de contrôle qualité, au delà de celui que réalise l'éducation nationale elle-même. Cette proposition figurait dans le rapport que ma collègue Samantha Cazebonne a remis au Gouvernement il y a deux ans.
Le financement des lycées français à l'étranger provient pour 25 % de l'État et pour 75 % des familles elles-mêmes. D'où la nécessité d'une labellisation attestant de la qualité, non seulement du niveau d'enseignement, mais de l'ensemble des fonctions assurées par le réseau – développement, écoute, formation, relations avec les parents, diffusion de la francophonie, etc. – certifiée par un organisme international d'ici à trois ans. C'est d'autant plus important que nous sommes sur un marché extrêmement concurrentiel : les lycées européens, américains, anglais ont, eux aussi, des offres de formation attractives et nombre d'entre eux s'engagent dans cette démarche de certification, afin de montrer aux futurs usagers que leur système est solide et reconnu sur l'ensemble de la planète.