Nous regrettons que les frais de scolarités aient été, il y a maintenant dix ans, rendus gratuits dans les écoles françaises à l'étranger, alors que c'étaient souvent les entreprises qui les réglaient : ce faisant, on a réduit d'autant les moyens de nos collèges et lycées, bref de toute l'éducation à l'étranger, particulièrement dans les grands pays développés. Gilles Carrez et moi-même étions fermement opposés à cette mesure, sur laquelle il faudrait revenir : lorsqu'on gagne très bien sa vie, on peut s'acquitter des frais de scolarité de ses enfants. On pourrait fixer un barème généreux et consacrer les moyens supplémentaires ainsi dégagés au développement de l'enseignement. Ce serait faire preuve de sagesse et de bon sens ; je ne connais pas votre position sur cette question de fond, monsieur le rapporteur spécial, mais il faudrait que nous ayons le courage de le proposer – et comme cela créerait une recette, on ne pourrait pas nous objecter l'article 40. Au ministre ensuite de prendre ses responsabilités.
Cela dit, comme le groupe Libertés et Territoires aime notre patrie, nous voterons en faveur des crédits cette mission.