Cet amendement vise à étendre le ticket du restaurant universitaire à un euro à tous les étudiants, et pas seulement aux boursiers.
Cette mesure d'urgence, si elle est la bienvenue, ne concerne que les étudiants boursiers, soit moins de 40 % des étudiants. Or, déjà fragilisée avant la crise sanitaire, la population étudiante fait partie des groupes les plus touchés par la crise économique et sociale : elle a moins de ressources et le coût de la vie continue d'augmenter. Ainsi, pendant le confinement, 74 % des étudiants ont rencontré des difficultés financières : on a pu constater une forte augmentation des demandes d'aides via les AGORAÉ, épiceries sociales et solidaires. L'alimentation est un sujet crucial de la vie étudiante. La crise touche durement l'ensemble des étudiants, et non uniquement les étudiants boursiers. Il est donc essentiel que tous puissent bénéficier d'un repas à un euro.
Parce que toute la jeunesse de notre pays est concernée, nous proposons de multiplier les crédits destinés à cette nouvelle aide pour que le plus grand nombre puisse en bénéficier.