Le réseau des CROUS suit les opérations en étroite liaison avec le ministère. Le plan 60 000 logements étudiants a pris du retard pour deux raisons principales : d'abord, la crise sanitaire n'a pas facilité les chantiers ; ensuite et surtout – la ministre l'a indiqué hier devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation –, on rencontre de très grandes difficultés à dégager du foncier dans les grandes villes universitaires. C'est le principal frein, que la ministre cherche à lever à chacun de ses déplacements ; elle l'a fait récemment à Villeneuve-d'Ascq ou dans le Grand Est. Il me semble qu'en cette période, la priorité est de couvrir les pertes d'exploitation des CROUS pour ne pas réduire le fonds de roulement indispensable à la réalisation de ces investissements, qui bénéficieront par ailleurs du plan de relance. Avis défavorable.