Le budget pour 2021 agrégeant un grand nombre de dispositifs, cela pose en effet quelques problèmes de lisibilité, mais, globalement, quand on additionne les programmes 150 et 231, le plan de relance, l'appel à projets pour la rénovation thermique des bâtiments publics – les universités et les laboratoires représentant 40 % de ces derniers, sachant que le plan de relance prévoit 3,7 milliards d'euros pour cette action, cela signifie qu'ils peuvent espérer obtenir plus d'un milliard d'euros sur deux ans –, la contribution de vie étudiante et de campus, nouvelle ressource dont le produit est évalué pour cette année à 140 millions d'euros, et l'abondement du programme 231 par la LFR 3, on dépassera largement le milliard d'euros supplémentaires pour cette mission en 2021. C'est considérable ! C'est même du jamais vu, et je pense que cela répond à la fois aux objectifs affichés et aux défis que doit relever notre pays, madame Manin.
Certains des indicateurs répertoriés dans le bleu budgétaire sont en effet préoccupants, monsieur Hetzel, mais il faut savoir qu'ils reprennent les données des années 2015 à 2017, ce qui signifie qu'on n'enregistre pas encore les effets de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants. Ce sont précisément ces indicateurs qui nous ont poussés à faire cette loi et à modifier la procédure de sélection.
Je laisserai M. Chouat répondre à la question de Mme Peyrol sur les appels à projets de l'ANR, mais je peux vous dire que, s'agissant des appels à projets liés à la rénovation thermique, un grand nombre de projets matures ont été déposés, pour un montant total de plus de 3 milliards d'euros. Ces projets vont réellement sortir de terre – il me semblait important de le souligner.