Vous proposez de titulariser « une partie » des contractuels. Une réforme d'une telle ampleur ne peut être discutée au détour d'un amendement. Qui plus est, votre proposition n'est pas précise : titulariser une partie des contractuels, puis 10 % chaque année. Le chiffrage de la mesure n'est pas justifié, les modalités de sa mise en œuvre sont inconnues. Faudra-t-il ouvrir plus de places au concours ? La titularisation sera-t-elle automatique ? Le concours doit rester la porte d'entrée de la titularisation. Je vous renvoie également au rapport de la Cour des comptes, publié en 2017, relatif à la gestion du corps enseignant. Il m'apparaît important, par ailleurs, de ne pas dévaloriser le concours. Avis défavorable.