Cher collègue, vous me demandez une preuve d'amour en argent ; or l'amour n'a pas de prix ! Le plan de relance prévoit déjà beaucoup en faveur des associations, mais cela ne suffit peut-être pas. Il nous faut désormais le bon outil – le FDVA – et le bon véhicule budgétaire. Nous avons voté l'année dernière un amendement de Sarah El Haïry, qui attribue au FDVA une quote-part des fonds des comptes bancaires inactifs et des contrats d'assurance-vie en déshérence, qui devrait rapporter 15 millions d'euros. Cela porterait le FDVA, que nous avions abondé de 25 millions d'euros la première année, à 40 millions d'euros.
Des fonds supplémentaires pourraient être envisagés par transferts de crédits en exécution cette année, par exemple des crédits non consommés par certaines associations, ou provenant du programme 163, le SNU n'ayant pu être déployé comme prévu. S'agissant de crédits pour 2020, le quatrième projet de loi de finances rectificative (PLFR) serait sans doute le véhicule budgétaire approprié. Je vous propose donc de retirer votre amendement ; à défaut, l'avis sera défavorable. Vous pourrez le redéposer en séance pour obtenir l'avis de la ministre.