Je redéposerai un amendement en séance publique, le mien ayant été jugé irrecevable par la commission des finances. Je proposais, non pas 25 millions d'euros de plus, mais 66 millions, afin que le FDVA atteigne la masse critique de 100 millions d'euros. Il faut un plan d'urgence pour la vie associative : il ne s'agit pas d'attendre d'hypothétiques retombées en 2021.
Nous n'avons pas les mêmes chiffres, monsieur le rapporteur spécial : la secrétaire d'État nous a dit hier que l'on attendait 15 millions d'euros des comptes inactifs, alors que vous avez parlé de 25 millions – la vidéo fera foi. Or ce n'est pas à la hauteur de ce qui est en train de se passer dans le pays pour la vie associative. Le FDVA a peut-être des défauts, que nous avons essayé de corriger : les parlementaires seront ainsi associés, dès la campagne 2021, aux choix faits par les préfets, le mouvement associatif et les élus locaux dans nos territoires. Mais c'est un outil adapté pour répondre aux situations d'urgence et aux difficultés financières de la vie associative. Après avoir annoncé 100 millions d'euros pour les grandes associations d'éducation populaire et les fédérations au niveau national, il faut venir en aide aux associations qui ont perdu 10 000 à 15 000 euros depuis le mois de mars parce qu'elles n'ont pas pu organiser des événements de convivialité.