Si les crédits de la mission sont, globalement, en forte hausse, il s'agit néanmoins d'une évolution en trompe-l'œil. Les crédits alloués au sport connaissent une relative stabilité, tandis que ceux affectés aux JO de 2024 bénéficient naturellement d'une réelle augmentation – mais on ne mesure pas, aujourd'hui, si celle-ci est suffisante. S'agissant de la jeunesse et de la vie associative, nous avons évoqué les besoins des associations. Le FDVA voit ses moyens stabilisés à 33 millions d'euros, alors que la réserve parlementaire représentait 51 millions d'euros : le dispositif est donc largement sous-paramétré. Le service national universel est inscrit dans la mission pour 62 millions d'euros sans que nous sachions comment les crédits ont été consommés en 2020. Pour l'ensemble de ces raisons, nous voterons contre les crédits de la mission.