On peut regretter la suppression d'emplois, que ce soit chez les éditeurs, les imprimeurs ou au sein de Presstalis, notamment sur les territoires, mais c'est malheureusement inévitable dans un secteur structurellement en difficulté. Je rappelle que les ventes de presse papier IPG diminuent chaque année de 5 %. L'enjeu des aides à la presse est d'aider les acteurs à se moderniser. Il est caricatural de résumer le plan de filière à de simples aides à la restructuration. On parle au contraire d'investissements, de modernisation des outils de travail grâce à l'affectation de 45 millions d'euros au fonds stratégique pour le développement de la presse (FSDP), ou au fond pour la transition écologique qui va être doté de 8 millions d'euros. Avis défavorable.