Grâce aux mesures adoptées dans le cadre du Ségur de la santé au mois de juillet dernier, on peut affirmer que la crise épidémique sans précédent que nous vivons a induit l'accélération de la transformation de notre système de santé initiée par la réforme « Ma santé 2022 ». Nous partageons les objectifs définis par le Gouvernement – amélioration de l'état de santé de la population, réduction des inégalités territoriales et sociales de santé, prévention et maîtrise des risques sanitaires.
Toutefois, le manque d'anticipation en matière de vaccins contre la grippe m'inquiète, d'autant plus que tous les observateurs s'accordent à dire que la demande de vaccin sera forte cette année. Le Gouvernement, notamment le ministre de la santé, est mobilisé par la crise sanitaire, qui connaît un nouveau rebond, et oblige à adopter un couvre-feu dans un nombre croissant de territoires. Le risque de saturation des lits de réanimation occupés par des cas de covid-19, au détriment des patients souffrant d'autres pathologies, est réel.
S'agissant des crédits de la mission, je constate avec satisfaction qu'ils sont en forte hausse, à hauteur de 200 millions d'euros, ce qui est justifié. Notre groupe les votera sans réserve. Je n'ai qu'une question à poser à notre collègue Louwagie. En 2020, le Gouvernement a pris des mesures pour accentuer les efforts en matière de gestion de l'AME. Pouvez-vous mieux expliciter vos réserves à ce sujet ?