Cet amendement porte sur 5 millions d'euros, ce qui est relativement modeste.
Il y a un vrai problème d'ordre sanitaire dans l'ensemble de nos forêts. Sans doute allez-vous me dire, madame la rapporteure spéciale, que des choses sont prévues dans le cadre du plan de relance… Je voudrais comprendre comment cela s'articule : le plan de relance a pour objet de redynamiser, alors que le problème sanitaire que j'évoque est structurel – vous avez certainement reçu des courriers en ce sens émanant de plusieurs organismes.
Il faut ouvrir une véritable réflexion. Plutôt que de procéder systématiquement à des coupes à blanc, on pourrait essayer de préserver certaines essences et, lors du reboisement, veiller à les diversifier. Dans le massif jurassien, que je connais bien, la pyrale du buis et le scolyte de l'épicéa ont anéanti des forêts entières. C'est un véritable problème pour les communes qui en tiraient des ressources. Le plan de relance pourrait venir en soutien d'une recherche fondamentale sur la question, dont, selon moi, on ne pourra pas faire l'économie. Il me semble important de le marquer dès à présent dans cette mission, à défaut de savoir précisément où l'inscrire.