Si les dispositions des lois Sapin 2 et EGALIM sur la fixation des prix n'ont pas connu le succès, c'est en grande partie parce que les mesures destinées à renforcer les organisations de producteurs et leurs associations (AOP) n'ont pas été mises en œuvre. Cela tient en partie au manque de moyens financiers dédiés, aux seuils fixés et aux missions attribuées aux organisations de producteurs.
Si, dans chaque grand bassin de production, nous avions la capacité d'unir les producteurs face aux industriels et aux distributeurs, le nouveau rapport de force nous donnerait la capacité de réguler les volumes. C'est le sens du combat que je mène avec M. Andrieu, député européen. Sans régulation des volumes, il n'y a pas de fabrique des prix au bénéfice des producteurs dispersés. Il faut les regrouper, et leur donner de nouvelles capacités.