Je partage en grande partie ce diagnostic. Il faut faciliter l'articulation avec les coopératives et les interprofessions. Les différences de traitement de la part de l'Autorité de la concurrence ont permis aux enseignes de la grande distribution de constituer des centrales d'achat gérant l'approvisionnement de multiples points de vente, alors que les organisations de producteurs n'atteignent pas la taille critique pour peser dans les commandes.
Nous avions adopté un amendement analogue l'an dernier en commission, mais cette année, il me semble que cette demande est satisfaite. Le plan de relance prévoit 54 millions d'euros pour la structuration des filières, et FranceAgriMer nous a indiqué que 4 millions d'euros seraient destinés dès 2021 à l'aide à la professionnalisation des organisations de producteurs dans leur relation avec l'aval, afin de financer des formations juridiques pour renforcer leur poids dans la contractualisation avec les distributeurs. Je suggère donc le retrait de cet amendement.