Nous sommes très inquiets de constater les dérives d'une certaine forme de méthanisation. Des systèmes tarifaires inadaptés et l'absence de régulation et de contrôle de l'État laissent se développer une méthanisation de dimension industrielle, absolument contradictoire avec l'agroécologie. Ces installations peuvent nuire aux intérêts même de l'élevage, et donc s'avérer contre-productives d'un point de vue écologique.
Nous y reviendrons en séance publique, mais alors que le ministère de la transition écologique est en train de fixer les tarifs, le ministère de l'agriculture et de l'alimentation ne peut rester observateur. Ces enjeux deviennent très importants dans l'est et l'ouest de la France.