Nous proposons de rehausser de 12,41 millions d'euros les recettes estimatives, et donc le plafond de dépenses, du CAS-DAR. Elles sont essentielles pour les instituts techniques, les chambres d'agriculture et les organismes nationaux à vocation agricole et rurale (ONVAR). De nombreux collègues, dont ceux qui sont agriculteurs, se sont également mobilisés à ce sujet et nous les en remercions.
La documentation budgétaire justifie la baisse de 136 millions à 126 millions d'euros par l'impact de la crise du covid-19 sur le chiffre d'affaires des entreprises agricoles et par les mauvaises récoltes dues à divers aléas climatiques. Cette prévision n'est pas certaine ; les blés, notamment, se vendent mieux que prévu. Diminuer les crédits de 7,4 % par rapport au plafond pour 2020 et de 11,8 % par rapport aux recettes effectives pour 2019 semble exagéré. Nous aurons besoin de ces sommes pour que nos instituts techniques préservent leurs moyens et mettent en place les travaux nécessaires au succès du plan de relance.