Nous sommes tous d'accord sur la nécessité de mesures de protection économiques importantes face à la crise sanitaire.
Selon la dernière étude de l'institut économique Molinari, intitulée « Le jour où les États de l'Union européenne ont dépensé toutes leurs recettes annuelles », la France a épuisé ses ressources financières le 4 novembre, soit cinquante-huit jours avant la fin de l'année, ce qui nous place sur la deuxième marche du podium : ce n'est pas réjouissant.
Une remarque à propos des loyers : je me réjouis que vous ayez apporté une réponse, même si elle n'est pas tout à fait satisfaisante, à la demande exprimée par les députés du groupe Les Républicains depuis le premier PLFR. C'est une avancée importante.
Sur la base de quelle période de confinement avez-vous bâti la prévision de croissance de – 11 % du PIB pour 2020, alors qu'elle était encore de moins – 10 % il y a quelques jours lorsque nous avons commencé l'examen du projet de loi de finances pour 2021 ? Vous êtes-vous fondé sur le seul mois de novembre, ou, comme nous l'a indiqué ce matin Pierre Moscovici, président du Haut Conseil des finances publiques, sur une période plus longue ?
Le nombre d'emplois supplémentaires créés au sein des agences régionales de santé (ARS) m'a surprise : l'amélioration de leur fonctionnement passe-t-elle nécessairement par des embauches ? Ces dernières n'auraient-elles pas été plus pertinentes dans les services hospitaliers ? Nous n'avons pas cessé de critiquer le ratio entre emplois administratifs et emplois opérationnels durant le premier confinement… Je m'interroge.