L'impôt est un bel outil de redistribution et de justice fiscale et sociale. Dans son point de conjoncture du 8 septembre, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a noté un choc significatif de la demande. L'amendement I ‑ CF178 propose de revaloriser le barème de l'impôt sur le revenu et les seuils qui lui sont applicables de 0,8 %, au lieu de 0,2 %, afin de soutenir le pouvoir d'achat des ménages. C'est une manière de redistribuer un peu de pouvoir d'achat sans toucher à la progressivité de l'impôt, qui veut que chacun contribue à hauteur de ses moyens.
Si vous en êtes d'accord, monsieur le président, je défendrai en même temps l'amendement I ‑ CF181. Il vise à effacer l'indexation pour les contribuables redevables de la plus haute tranche d'impôt sur le revenu. C'est une autre manière d'augmenter la contribution des 1 % les plus aisés et de faire en sorte qu'ils prennent une part plus juste au redressement de la situation économique.