Nous souhaitons faire du CIR un outil de relocalisation : il faut cesser de rembourser des salaires de chercheurs – ce dispositif est clairement une subvention pour les laboratoires – à des entreprises industrielles qui délocalisent leur production en dehors de la France et de l'Europe. Au-delà d'un million d'euros de CIR, il faudrait un agrément portant en particulier sur la relocalisation d'unités de production. D'autres mécanismes font déjà appel à des agréments, notamment en ce qui concerne les fusions. C'est tout à fait gérable, d'autant que cela concernerait des entreprises de taille très importante et de montants de CIR peu courants. Ce dispositif conduirait au moins à une discussion entre les multinationales concernées et l'État sur la stratégie industrielle.