Si la Caisse des dépôts accompagne les territoires dans leur développement en intervenant par des investissements directs dans des fonds propres ou par des prêts à taux zéro, elle peut aussi financer les études en amont des projets des contrats de ruralité. Vous le savez, ces contrats sont des outils de mise en valeur et de coordination des structures des politiques publiques. Ainsi, alors que 216 millions du Fonds de soutien à l'investissement local (FSIL) sont dédiés aux contrats de ruralité, 411 millions sont destinés aux contrats de ville pour développer l'emploi dans les quartiers et pour poursuivre la rénovation urbaine.
Au regard des besoins colossaux – je pèse mes mots – des territoires ruraux, notamment en matière d'accès au service public et pour le développement du numérique, envisagez-vous d'apporter un concours financier beaucoup plus important en zone rurale et d'éviter de concentrer l'action de la Caisse sur les grandes métropoles ?