À l'issue de cette audition, je crois qu'il est bon de rappeler que les cinq parlementaires – trois députés et deux sénateurs – qui sont membres de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts, ne jouent pas un rôle différent des autres commissaires dans le choix du directeur général.
Le Parlement se doit de protéger la Caisse, comme cela a été souligné à maintes reprises par Éric Lombard. Mes collègues Gilles Carrez et Jacques Savatier qui sont, eux aussi, membres de la commission de surveillance, voudront peut-être intervenir à ce sujet.
Ce rôle du Parlement est absolument essentiel et nos discussions montrent qu'il mériterait peut-être d'être renforcé. Au moment où un nouveau directeur général va prendre ses fonctions, avec ce que cela implique de changements, nous pourrions mener une réflexion collective sur la manière concrète dont le Parlement doit exercer son action au sein de la Caisse. Après nos prédécesseurs parlementaires, nous avons rempli cette mission depuis quelques mois, en attendant le nouveau directeur général. En tant que président de la commission de surveillance, je tiens à dire que nous entendons exercer pleinement cette responsabilité.