Monsieur le directeur général, vous avez brossé un tableau complet des capacités d'intervention de Bpifrance au cours des derniers mois et pour la période à venir. Pourriez-vous préciser l'intérêt de la restructuration de Bpifrance, avec le rapprochement des structures d'investissement et de financement, qui devrait lui permettre de déployer une capacité d'intervention accrue à moindre coût budgétaire ?
Ma deuxième question concerne le PGE. Nous avons en effet eu écho d'une plus grande difficulté d'accès à ce dispositif en fin d'année 2020, après un fort succès au démarrage et jusqu'en septembre. Partagez-vous ce sentiment ? L'expliquez-vous par le fait que les meilleurs dossiers PGE ont déjà été acceptés au début de la crise, laissant à traiter des dossiers à la politique de risque plus complexe ?
Nous nous interrogeons en outre sur l'après-PGE. Comment Bpifrance pourra-t-elle intervenir en direct dans les prêts participatifs ? Comment parviendrez-vous à mobiliser sur les quasi-fonds propres et sur la participation, via certains outils d'épargne ? Pourriez-vous présenter un état des lieux du fonds « Entreprises 1 », qui vise à permettre la mobilisation de l'épargne des Français vers de l'investissement productif en direct, afin de nourrir l'économie réelle et les fonds propres de nos PME ?
Bpifrance garantit par ailleurs de nombreux prêts à vocation plus classique : développement, innovation, transmission d'entreprise. Pouvez-vous nous dépeindre l'état des encours de la garantie hors PGE pour 2020 ? L'année écoulée se caractérise en outre par un moins grand nombre de faillites qu'en 2019 du fait des dispositifs mis en œuvre ; cela se répercute-t-il dans les aides plus classiques ?
Enfin, la crise a bouleversé l'activité de la filiale assurance export. Pouvez-vous revenir sur ce risque pour Bpifrance, en raison des restrictions commerciales liées à la crise sanitaire ?