Le ministre de l'économie a annoncé la prolongation d'une année du délai de remboursement du PGE pour les entreprises qui le souhaitent. Rappelons que cette garantie est payante et que ces prêts font l'objet d'un taux d'intérêt bancaire, quoique très attractif. Quel sera l'effet du prolongement d'un an en termes de rémunération de la garantie et des taux d'intérêt bancaires ?
Vous avancez par ailleurs le chiffre de 4 % à 7 % de défaillances possibles. Des alternatives peuvent-elles être envisagées pour ces entreprises défaillantes, par exemple la transformation des PGE en quasi-fonds propres ?
Enfin, quelle place la prise de participation directe de Bpifrance dans certaines entreprises jouera-t-elle dans la relance ? La fusion des filiales de Bpifrance ne peut-elle permettre d'accroître les marges de celle-ci en termes de participation directe ?