Mes chers collègues, nous avons le plaisir de recevoir M. Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, et M. Olivier Dussopt, ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics.
Nous entamons ainsi nos travaux budgétaires pour l'année 2021. Nous commençons par nous intéresser à l'exécution de l'exercice 2020 ; cette séquence nous conduira jusqu'aux mois de mai et de juin, c'est-à-dire jusqu'au Printemps de l'évaluation et à la loi de règlement.
Nous disposons de premières données sur le seul périmètre du budget de l'État, et non sur la sécurité sociale et les collectivités territoriales – ces éléments nous parviennent en général un peu plus tard dans l'année, mais les ministres pourront peut-être évoquer quelques grandes lignes. Je les remercie de nous présenter les éléments dont ils disposent au sujet d'une année qui a été, pour le moins, particulière, changeante et évolutive. La comparaison avec la loi de finances initiale (LFI) est assez spéciale.
Du fait des mesures prises en cours d'année, dans les différents collectifs budgétaires, la dégradation supplémentaire du solde public par rapport à la prévision initiale devrait être d'environ 85 milliards d'euros, la dette publique avoisinant, quant à elle, 120 % du produit intérieur brut (PIB).
Je crois savoir que l'exécution budgétaire, qui a été évoquée tout à l'heure en conseil des ministres, est finalement moins défavorable que ce qui était prévu dans le quatrième collectif – on peut s'en réjouir –, notamment en raison de l'absence de décaissement de certains crédits en 2020.
Je précise que M. Le Maire devra nous quitter dans une quarantaine de minutes. Si les présentations liminaires sont brèves, les représentants des groupes pourront au moins lui poser les premières questions.