Merci, messieurs les ministres.
L'année 2020 était inédite, cela a été dit, et les différents PLFR étaient de bon augure. Il était important de soutenir notre économie : l'État ne pouvait pas trembler. Les députés Les Républicains ont donc voté l'ensemble de ces textes.
Bruno Le Maire a évoqué la nécessité de décaisser le plus rapidement possible les 100 milliards d'euros du plan de relance. Nous ne pouvons pas aborder les comptes 2020 sans connaître les perspectives dans ce domaine, compte tenu de la poursuite de la crise sanitaire.
La question de la territorialisation, qui est notamment chère à la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, se pose aussi. Ce matin, M. Dufourcq, directeur général de Bpifrance, nous a indiqué que des divergences existaient entre les territoires. La territorialisation est-elle une préoccupation de l'État ? Des moyens de contrôle sont-ils prévus et quelle sera l'évaluation ?
Je défends depuis le mois de juin dernier une mesure consistant à permettre de différer l'amortissement comptable des biens non utilisés dans les entreprises. Cette question, sur laquelle j'ai été suivie par un grand nombre de collègues de tous les groupes, a suscité des débats importants et très intéressants. M. Dussopt s'est exprimé sur ce point au cours de la séance du 10 novembre et M. Le Maire a indiqué lors d'une conférence de presse, il y a quelques jours, que les entreprises pourraient effectivement différer l'amortissement comptable des biens non utilisés. Je ne puis que regretter le temps perdu et le fait que l'Assemblée nationale ne se soit pas saisie de ce sujet. Les entreprises pourront-elles différer cet amortissement dès l'année 2020 ? Quand connaîtront-elles les modalités d'application ?