Je vous remercie, monsieur le ministre délégué, pour les chiffres que vous mettez à notre disposition aujourd'hui.
Comme notre président, je voulais vous interroger sur une future loi de programmation des finances publiques. Je crois que vous ne vous êtes pas exprimé sur ce point.
Je profite également de votre présence pour vous alerter une énième fois sur la situation des extras de l'événementiel : ils n'ont touché aucun salaire depuis le mois de mars 2020. Le 26 novembre dernier, on leur a annoncé que leur seraient généreusement versés 900 euros, c'est-à-dire même pas un SMIC, après dix mois d'inactivité. Au 20 janvier 2021, ils n'ont toujours rien touché et arrivent très majoritairement à la fin de leurs droits au chômage : nous n'avons pas gelé leur situation, contrairement à celle des intermittents du spectacle. Pourrait-on envisager de le faire au moins à compter du 1er janvier de cette année ?
Nous voyons bien que ces personnes risquent de ne pas retrouver une activité digne de ce nom avant encore plusieurs semaines, si ce n'est plusieurs mois, l'épidémie se poursuivant. Pire, quand elles ont la malchance d'avoir un conjoint qui travaille, elles ne peuvent pas bénéficier du RSA. Ces gens sont donc privés de toute ressource depuis le mois de mars 2020. L'aide de 900 euros n'est pas arrivée, je l'ai dit. Il faut vraiment que l'on s'interroge sur la situation actuelle. Tous les dispositifs qui ont été créés, avec un large soutien, ont pour objectif de maintenir notre économie mais aussi les emplois – ceux des Français.