J'interviens dans la continuité des questions relatives au tourisme. En 2020, le premier confinement a déjà amputé l'économie de la montagne de la fin de sa saison – les pertes ont été de 25 % –, alors qu'un protocole sanitaire avait été instauré par l'ensemble des acteurs. Malheureusement, le Gouvernement n'a pas souhaité ouvrir les remontées mécaniques pour les vacances de Noël et du Nouvel an.
Des aides spécifiques ont été créées, en utilisant, entre autres, le fonds de solidarité. Je remercie la direction générale des finances publiques (DGFiP), qui a élaboré un formulaire simplifié – et très apprécié – malgré la complexité des aides.
Nous attendons une décision du Gouvernement concernant l'ouverture des remontées mécaniques lors des vacances d'hiver, au mois de février. Cela semble compromis… Or les conséquences seraient assez catastrophiques pour l'économie de la montagne.
Si les remontées mécaniques ne peuvent pas ouvrir, il faudra continuer à améliorer les aides, comme vous l'avez fait, en tenant compte des spécificités qui existent. Il conviendra en particulier d'inscrire les dispositifs dans la durée. Le mois de février représente 40 % du chiffre d'affaires annuel de l'ensemble des acteurs de la montagne. Il faudra assurer une compensation jusqu'à la saison prochaine.
Il faut également regarder la question des entreprises intermédiaires. Elles ont résisté mais elles ne sont pas aidées. On devra certainement les soutenir. Je pense notamment aux fournisseurs et aux grossistes qui dépendent de l'activité économique de la montagne.