Intervention de Valérie Rabault

Réunion du mercredi 20 janvier 2021 à 16h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

J'applaudissais Gilles Carrez qui tient toujours des propos pleins de sagesse, de bon sens et d'intelligence, ce qui est appréciable.

Je regrette, alors que nous parlons de mesures représentant 95 milliards d'euros, que vous veniez sans un tableau répertoriant ce qui a été voté, ce qui a été dépensé et ce qui ne l'a pas été. Ce n'est pas très sérieux ! Quand on connaît Bercy, on sait qu'il y a des gens qui font ce travail. J'aimerais qu'on nous donne une photocopie d'un tableau récapitulant les 95 milliards des quatre PLFR et montrant ce qui a été dépensé et ce qui ne l'a pas été. Nous parlons de milliards d'euros, et non de trois francs six sous. Ce n'est pas sérieux, je le répète. Je ne suis pas contente du tout, je vous le dis ! Je pensais que vous nous enverriez quelque chose, mais nous n'avons rien. C'est n'importe quoi.

Nous avons trouvé dans un rapport de France Stratégie, paru juste avant Noël, des comparaisons entre les différents plans de relance où il est notamment question de ce qui relève du soutien à la demande et du soutien à l'offre. Je sais que ce sont des termes un peu techniques, mais ils reflètent une réalité. Nous sommes en retrait en ce qui concerne le soutien à la demande. France Stratégie a placé le chômage partiel dans une catégorie « mixte » de mesures dont bénéficient les salariés et les employeurs, ce qui est très intéressant. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette question ?

Je suis arrivée en retard parce que j'étais à Bercy pour la journée du livre d'économie. Pourriez-vous nous donner des précisions sur les 20 milliards d'euros qui n'ont pas été dépensés ?

En ce qui concerne la dette, je rejoins les propos de Gilles Carrez. Le travail qui a été réalisé par le rapporteur général, à l'été dernier, est extrêmement bien fait. S'agissant des obligations qui arrivent à terme, pourrions-nous avoir des projections en fonction des échéances et des taux ? Le poids de la dette est lourd. Même si les taux actuels sont faibles, rien ne dit qu'il en sera de même dans huit ans. Il conviendrait d'avoir de vraies projections en ce qui concerne le refinancement.

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