Je précise mon propos : nous avons engagé plus de 41 milliards d'euros dans le cadre de la mission Plan d'urgence face à la crise sanitaire, et nous reportons 28,8 milliards concernant ses quatre volets.
La première raison, qui n'a pas suffisamment été évoquée, tient à l'effet « retard » pour les aides versées au titre de l'activité en décembre. Les crédits mobilisés dans le cadre du fonds de solidarité pour le mois de décembre pourraient s'élever à 3 milliards d'euros, et je ne serais pas surpris – mais c'est un avis très personnel qui n'engage que moi – si nous pouvions intégrer ce montant dans le déficit public de 2020, parce que le fait générateur se situe en 2020 et que c'est facile à circonscrire. Cela me paraît relativement logique mais je répète que ce n'est pas à moi d'en juger.
Sur les 28,8 milliards d'euros, je considère que 9 milliards sont préemptés par le financement des pertes en 2020 et que 20 milliards sont reportés. Nous sommes donc loin du tiers du total. J'ajoute que nous avons mobilisé des mesures d'urgence dans le cadre d'autres dispositifs budgétaires que la mission Plan d'urgence face à la crise sanitaire.