Intervention de Antonio Marchitelli

Réunion du mercredi 10 février 2021 à 9h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Antonio Marchitelli, directeur général France et Europe de l'ouest de Coface :

Le bilan pour la France de Coface, acteur historique du marché français, porte 90 milliards d'euros de garanties, orientées, à hauteur de 60 %, vers l'export.

Le crédit inter-entreprises, couvert à hauteur d'un tiers, comme l'a dit M. Lenoir, par les assureurs-crédit, est probablement la première source de financement des entreprises. Il joue un rôle central dans le bon fonctionnement de l'économie – chaque année, en France, une défaillance d'entreprise sur quatre est liée à un impayé.

Notre métier repose tout d'abord sur la prévention et le conseil : nous orientons nos clients vers des secteurs et des entreprises solvables. Notre mission est en fait une mission de conseil, à laquelle nous associons une garantie, dont l'objet est par définition mouvant – ce n'est pas l'une de ces garanties dont l'objet est défini à l'avance et figé pour une période précise, comme celles proposées par l'assurance incendie et risques divers. En outre, nos garanties portent non pas sur une seule opération mais sur l'ensemble d'un flux d'affaires vers un acheteur. Pendant la durée du contrat, des résiliations peuvent intervenir, notamment parce que nous sommes censés accompagner nos clients et éviter qu'ils entrent en relation avec des entreprises dont la défaillance est prévisible. Nous exerçons dès lors une veille sur la situation financière des clients de nos clients et proposons des services de recouvrement et d'indemnisation en cas de créances impayées.

Il me semble que nous avons mis en place un dispositif quelque peu unique, très complet, qui offre à la fois des réponses très précises à des besoins ponctuels de nos clients et une couverture globale. À ce jour, certaines mesures ne sont que peu utilisées, mais notre sentiment est que nous assisterons à une montée en puissance à mesure que nous nous rapprocherons de la reprise.

La deuxième version du dispositif, mise en place au début de l'année, nous paraît nettement plus favorable aux clients, en termes de structure technique et de prix. Nous pensons qu'elle répondra plutôt bien aux besoins des entreprises.

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