Je tiens à souligner la qualité du travail de fond réalisé. En effet, ce n'est pas toujours aisé d'entreprendre des missions de contrôle sur place et sur pièces.
Je suis surprise de cette pratique de contractualisation de plus en plus répandue. Je perçois aussi cette externalisation dans le périmètre de la mission budgétaire Direction de l'action du Gouvernement que je rapporte. La santé est une mission régalienne. Or, depuis le mois de décembre, cette tendance semble s'accélérer avec la perspective de la campagne de vaccination. Plus de quatre millions d'euros ont été attribués à un seul cabinet, McKinsey, ainsi que 1,5 million d'euros à Citwell. Cela ne concerne pourtant que la vaccination.
Je comprends mieux pourquoi dans mon département, lorsque le préfet nous explique la démarche de vaccination, avec le responsable de l'ARS, le propos est parfois surréaliste. Il manque l'aspect pratique ; il manque ce lien avec le territoire et avec les élus locaux. Nous l'avons ressenti tout au long de cette campagne de vaccination.
Moi aussi, je trouve que ces montants sont relativement conséquents. S'il en ressort une efficacité et si le travail fourni a permis à la France d'être sur le podium de la réussite de la vaccination, nous applaudirons des deux mains. Si ce n'est pas le cas, et certains sondages semblent ne pas confirmer cette tendance, nous le regretterons. Si nous devions, sans faire de démagogie, convertir ce montant de 11,35 millions d'euros en vaccins, cela représenterait quelques doses supplémentaires.