Le recours à des cabinets de conseil est une pratique ancienne, qui ne pose pas de problème sur le fond mais qui semble s'être accélérée au cours des dernières années, et plus encore à la faveur de la crise. 575 contrats ont été rendus publics depuis octobre 2018. Ce chiffre donne le vertige. J'y perçois le signe d'un affaiblissement de l'État et de son administration, mais aussi le risque du conflit d'intérêts entre le public et le privé. Sous couvert d'anonymat, un fonctionnaire de Bercy a indiqué qu'on se retrouve avec des consultants de tel cabinet, qui deviennent des agents publics, et qui ensuite signent des contrats avec ces mêmes consultants. Je trouve cela choquant. Avez-vous rencontré la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ? Si oui, que pense-t-elle de ces relations entre agents publics et consultants ? Pouvez-vous me dire si les 3 000 jours évoqués concernent les vingt-huit missions mentionnées dans votre communication ? Concernant les missions logistiques, auraient-elles pu être confiées à d'autres services de l'État, notamment à l'armée ?