Je remercie les trois intervenants pour cette présentation. Je m'associe aux compliments de Monsieur Pisani-Ferry à destination de l'INSEE, qui a fait montre d'une grande capacité d'adaptation aux événements.
Monsieur Tavernier, dans vos propos liminaires, vous avez évoqué des poches de pauvreté nouvelle. Pouvez-vous nous dire où elles se manifestent et qui elles concernent ?
S'agissant de l'épargne, nous savons qu'elle représentait à la fin de 2020, 4 000 euros supplémentaires par Français, dont 218 euros pour les 25 % les plus pauvres et 10 000 euros pour les 25 % les plus riches. Cette épargne est très diversifiée en fonction de l'âge et de la profession. Si l'objectif est de la libérer, il passera par plusieurs propositions. Quelles sont‑elles ? Le bond inflationniste attendu aux États-Unis se répercutera-t-il sur la zone euro ?
Beaucoup d'économistes parlent d'une reprise en K, qui se traduirait par un accroissement des inégalités. Pensez-vous ce scénario plausible en France et en Europe ?
Enfin, l'augmentation importante de la création de microentreprises, que vous avez évoquée, n'est-elle pas exclusivement due au confinement, durant lequel la seule activité viable pouvant être créée était celle de chauffeur Uber ?