Je voudrais également remercier les intervenants pour leurs présentations très claires et extrêmement instructives.
Ma première question, qui s'adresse à Olivier Garnier, concerne l'épargne des ménages qui atteindrait le montant de 160 milliards d'euros fin 2021 et doit être considérée au regard de l'augmentation de la dette des entreprises, dont le taux pourrait s'établir à 12,3 %. Au niveau macroéconomique, la trésorerie serait en augmentation. En valeur absolue, la dette des entreprises s'élèverait à 15 milliards d'euros, soit un niveau relativement acceptable selon vous. Quel pourrait être l'impact à plus ou moins long terme de cet endettement sur l'innovation et la compétitivité ?
Ma seconde question porte sur les trois scénarios de croissance présentés dans le rapport Arthuis (1,5 % ; 1,35 % ; 1 %). Quel est selon vous, messieurs, le plus réaliste ? Quelles pistes pourraient être envisagées pour établir de nouvelles règles budgétaires européennes prenant mieux en compte le niveau de soutenabilité de la dette, puisqu'en dépit d'une épargne très importante des ménages, l'État est contraint d'emprunter sur les marchés ?