Je salue aussi l'avancée que représente le plan européen de 750 milliards d'euros. C'est un instrument novateur, qui offre un espoir nouveau d'intégration européenne. Nous verrons de quelle façon il sera appliqué. Le Gouvernement devra rendre compte deux fois par an de l'application du PNRR, et il incombera à la représentation nationale de jouer son rôle dans le contrôle de cette dépense. Cette dernière devra être pleinement efficace pour que les prévisions relatives au gain de croissance engendré par la relance soient les plus proches possible de la réalité.
Monsieur Bruno Le Maire, à la lecture de l'entretien croisé que vous avez donné, avec votre homologue Olaf Scholz, au Figaro – publié dans l'édition de ce matin – j'ai constaté qu'il y avait, entre vous, une grande convergence de vues. Cela étant, j'ai perçu une prudence assez forte de l'Allemagne, en particulier sur les critères du pacte de stabilité. À ce sujet, M. Scholz a été – c'est le moins qu'on puisse dire – évasif dans sa réponse, mais peut-être est-ce simplement l'expression de la culture germanique.